Restauration Mosaïques |
À la demande des conservatrices du département des Arts de l'Islam au musée du Louvre (Sophie Makariou, Gwenaëlle Fellinger et Yannick Lintz), un ensemble de fragments de mosaïques et de tesselles, attribué à la Mosquée des Omeyyades de Damas (Syrie), est étudié et restauré.
Face à ces éléments morcelés et mélangés, le travail de restauration s’est organisé autour de plusieurs objectifs : l’observation et la compréhension des matériaux constitutifs, le traitement rapide d’éléments petits et nombreux, la conservation d’un ensemble fragile dont on a peu d’exemples aujourd’hui, l’identification et la datation de fragments au sein de ce corpus et enfin, leur conditionnement en vue d’analyses futures et d’études scientifiques ou historiques plus détaillées.
Les recherches réalisées en parallèle du traitement de restauration se sont principalement portées sur les moyens de mise en œuvre des tesselles en verre et à feuille d’or, sur la provenance de ces matériaux et sur des comparaisons avec d’autres sites méditerranéens.
VIIIe siècle ap. J.-C.
Pâtes de verre, tesselles à feuille d’or, tesselles à feuille d’argent, nacres, pierres calcaires, marbres
Collaboration avec Elisabetta Neri (experte en mosaïques pariétales avec une approche archéométrique, Italie), Talal Akili (architecte, Syrie), Loreline Simonis (doctorante en Histoire de l'Art, France) et les chercheurs du C2RMF: Marco Verità, Isabelle Biron, Maria Filomenna-Guerra.